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Roses d'Equateur issues du commerce équitable
Constat
Depuis une vingtaine d’années, les roses d’
Afrique et d’
Amérique du sud prennent une part de plus en plus importante sur les étals des fleuristes.
L’hiver en Europe, les productions locales de fleurs sont loin d’être suffisantes pour couvrir les besoins du marché.
De grosses exploitations floricoles des pays du Sud produisent une bonne part des roses vendues en Europe occidentale, en Russie et en Amérique du Nord.
Si dans ces "fermes", les conditions de production sont idéales pour les fleurs, elles sont loin de l’être pour les travailleurs et pour l’environnement.
Comme c’est trop souvent le cas dans ces pays, ces travailleurs, hommes, femmes et... enfants connaissent des conditions de travail très mauvaises, voire franchement dangereuses pour leur santé.
La production de fleurs provoque également des dommages importants pour l’environnement : mauvaise gestion de l’eau, utilisation de produits hautement nocifs rejetés dans les lacs ou les rivières proches des exploitations.
Outre les conséquences écologiquement néfastes de telles pratiques, elles dégradent encore plus les conditions de vie des employés vivant à proximité.
Le cas des roses équitables
Contrairement à d’autres produits comme le cacao ou encore le café, qui sont cultivés par des petits producteurs, les roses sont produites dans de grandes exploitations.
Car pour obtenir une rose de qualité, de grosses infrastructures (serres, moyens d’irrigation…) impliquant de lourds investissements sont nécessaires.
Dans ce cas, le
commerce équitable ne s’intéresse pas aux propriétaires des fermes floricoles mais au sort de leurs employés. Il s’assure du
respect des droits fondamentaux des travailleurs en garantissant des conditions de travail et une rémunération décente.
Les fermes certifiées
Les fermes certifiées
Max Havelaar acceptent d'adopter des standards comportant des
aspects sociaux,
économiques et
environnementaux.
Il est à noter que les fermes certifiées possèdent la plupart du temps plusieurs labels sociaux ou environnementaux allemands comme Flower Label Program ou canadiens comme
Sierra Eco par exemple.
Cela implique que ces fermes sont d’autant plus souvent et strictement contrôlées, car chaque label possède sont propre système de contrôle.
Cela montre aussi et surtout la bonne volonté des dirigeants de ces fermes et leur réel désir d'améliorer les conditions de travail de leurs employés et de respecter leur environnement.