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Prime de développement et projets sociaux
Ethiflora, en tant qu'importateur de roses équitables et détenteur de licence Max Havelaar reverse une prime de développement aux salariés des fermes floricoles.
cette prime représente 10% de la valeur d'achat FOB des fleurs.
La prime de développement est versée directement par Ethiflora sur un compte spécifique, au bénéfice des travailleurs de chaque ferme.
Nous sommes allé à la rencontre de ceux qui prennent soin de nos roses tout au long de l'année.
Et avec un petit cahier de reporteur, notre plus beau sourire et un petit apareil photo nous avons recueilli pour vous ces quelques témoignages parfois très émouvants.
Voici, au travers de ces témoignages, quelques uns des projets qui ont pu être montés grâce à cette prime.
« Grâce au commerce équitable j’ai pu reprendre des cours afin de passer mon BAC » ... Clever Chango
Clever Chango travaille dans une ferme depuis 14 ans.
Lorsque j’ai commencé à travailler, nous explique t-il, je venais juste de finir le collège.
Grâce au commerce équitable j’ai pu reprendre des cours afin de passer mon BAC et depuis mon employeur m’a offert une promotion.
J’ai commencé dans les serres et je suis aujourd’hui responsable des stocks de l’entrepôt.
Le commerce équitable m'a également permis d'obtenir un prêt afin de réparer la toiture de ma maison et depuis peu ma fille de 10 ans bénéficie de cours de guitare 2 fois par semaine à la ferme.
« j’ai pu bénéficier d’une bourse estudiantine afin de passer mon diplôme d’aide soignante » ... Veronica Taipe
Je m'appelle Véronica, j’ai 24 ans et je suis maman d'un petit garçon de 6 ans.
A mon avis, tous les projets qui voient le jour grâce à l’argent du commerce équitable sont bien.
Pour ma part j’ai pu bénéficier d’une bourse afin de passer mon diplôme d’aide soignante dans une université sur la côte du pays.
La côte c'est à 5 heures de route d'ici, alors pour m'aider, mon patron m'a proposé de travailler à temps partiel afin de pouvoir suivre les cours 3 jours par semaine tout en continuant de travailler.
Mon fils a également bénéficié d’une bourse pour les sorties extra scolaires.
En attendant de trouver un emploi d’aide soignante, je suis très heureuse de travailler à la ferme.
« Nos enfants peuvent suivre des cours d’anglais » ... Elvia Almachi
Je travaille chez Doña Natalia depuis 11 ans, mon mari aussi y est également employé.
Nos filles, Angelica et Gisela, suivent des cours d’anglais à la ferme, financés par la prime équitable.
Au début, nous étions tellement contents qu’elles puissent en bénéficier qu’on allait les déposer aux cours à vélo, car nous n’avons pas de voiture.
Maintenant, l’association des employés de la ferme utilise une partie de la prime pour financer un bus qui se charge d’amener les enfants à leur cours.
Elles bénéficient également d’une bourse scolaire, celle-ci est fonction des notes obtenues et varie de 45 à 65 Dollars.
Mais grâce à ce programme c'est toute le famille qui fait maintenant des études.
Quand on a commencé à travailler à la ferme, mon mari et moi, nous avions arrêté nos études à la fin de l’école primaire.
Grâce au projet « bourses d’études » du commerce équitable nous avons pu bénéficier d’une bourse pour reprendre nos études et nous sommes maintenant en dernière année de collège.
Nous espérons passer le Bac dans 3 ans.
« J’ai ouvert un petit magasin et j’ai donné du travail à ma mère » ... Vilma Ronquillo
Cela fait 6 ans que je travaille chez La Victoria.
Lorsque j’ai commencé à travailler, je n’étais allé que jusqu’à l’école primaire.
Grâce au projet «bourses d’études » de la ferme, j’ai pu reprendre mes études pour un cursus de 5 ans.
De plus j’ai accès à la salle informatique de la ferme, c’est un autre projet monté avec l’argent du commerce équitable. Je peux y faire mes devoirs le soir, chez moi je n’ai pas d’ordinateur mais ici j’ai accès à un ordinateur et à Internet gratuitement.
Grâce au projet « micro crédits » de La Victoria j’ai obtenu un petit prêt de 500 Dollars avec un taux d’intérêts très avantageux. Grâce à cet emprunt j'ai maintenant ma propre petite entreprise, j’ai ouvert un petit magasin de chaussures.
Je pense un peu plus tard faire un autre prêt afin d’agrandir le magasin et y proposer également des vêtements pour enfants. Ma mère vie dans l’Amazonie. Elle n’avait pas de travail alors nous avons ouvert la boutique à côté de chez elle. Elle est maintenant responsable de la boutique.
Je suis fière d’avoir créé mon entreprise et de pouvoir aider ma mère.
Projet « Laverie »
Diego est le gérant d’Agrocoex, il fait partie des tous premiers à avoir cru dans le commerce équitable des roses.
A discuter avec Diego, on comprend vite que les bénéfices de la certification Max Havelaar dans l’entreprise ne se mesurent pas en terme de rentabilité.
15 à 20% seulement de la production de la ferme est vendue avec la certification Max Havelaar. Il y a encore trop peu de demande et trop peu d’importateurs impliqués.
Non, les bénéfices se mesurent essentiellement au bien être des employés, à l’amélioration de leurs conditions de vie.
On sent chez Diego une réelle fierté quand il nous parle du commerce équitable et des projets financés grâce à la prime que versent les importateurs.
« C’est vraiment très important pour les employés des fermes ce que vous faites »
... Diego
Il est venu nous rendre visite avant la fête des mères cette année, en compagnie de Valéria sa responsable commerciale.
Le premier soir nous sommes allés rendre visite à Céline et Arnaud, deux amis fleuristes dans le 18ème arrondissement de Paris.
Eux aussi se sentent réellement impliqués dans l'aventure Ethiflora. Ils nous ont contacté dès qu'ils ont entendu parler d'Ethiflora et des roses d'Equateur du commerce équitable. Plus que des clients ils sont maintenant des amis.
« Vous pouvez être fiers de vendre des roses certifiées Max Havelaar » leur lance Diego avec un grand sourire.
« C’est vraiment très important pour les employés des fermes ce que vous faites
Nous avons évoqué entre autre le dernier projet mis en place par les employés de sa ferme. Une laverie.
« L’accès à la laverie de la ferme facilite beaucoup ma vie quotidienne mais aussi celle de mes parents chez qui je vis »
... Maria Quishpe
«Avec l’argent de la prime nous avons acheté des machines à laver industrielles et des sèche linge pour permettre aux employés d’y faire laver leur linge.»
En Equateur la plupart des familles n’a pas les moyens de s'offrir une machine à laver, les femmes lavent encore leur linge à la rivière, tôt le matin avant de se rendre à leur travail.
C’est un travail pénible, à près de 3000m d’altitude l’eau n’est pas vraiment chaude.
« Au début cela n’a pas été facile, ça ne fonctionnait pas très bien … Les Equatoriens sont des gens pudiques, personne ne voulait porter à la ferme son linge sale ou usé, ils avaient honte.»
Mais très vite les employés de la ferme ont adopté ce service.
«Maintenant nous sommes obligés de mettre en place un planning d’accès tellement la laverie a du succès »
Les employés y déposent leur linge le matin et le récupèrent propre et plié le soir.
« Grâce à l’accès à la laverie, nous avons maintenant plus de temps ma femme et moi pour profiter de nos week-ends » ... Patricio Ortega
« Je suis super contente de travailler à la ferme, on a pu faire construire notre propre maison grâce aux prêts du commerce équitable » ... Elena Ordoñez
Je travaille chez Ponte Tresa depuis 6 ans, mon mari aussi est employé ici.
Grâce à la prime équitable on a pu faire un premier prêt de 5000 dollars pour construire notre maison.
Par la suite nous avons obtenu deux autres prêts pour construire un étage supplémentaire et pour tout aménager à l’intérieur.
Les taux d’intérêt sont très élevés en Equateur.
Le comité paritaire nous prête à des taux très intéressants. Sans cette aide je suis sure que nous serions encore locataires.
Je ne changerais pas de ferme, ici je me sens bien.
« J’ai eu l’opportunité de voyager 2 fois aux Etats-Unis pour témoigner des bienfaits du commerce équitable » ... Gladys Benitez
Grâce au programme commerce équitable j’ai pu me rendre 2 fois aux Etats-Unis avec mon patron et ma collègue Elvia de Chez Doña Natalia.
La première fois nous devions offrir un témoignage sur les projets réalisés grâce à l’argent de la prime du commerce équitable.
La seconde fois nous sommes allés à la rencontre d’autres employés travaillant dans des entreprises exportant d'autres produits du commerce équitable (banane, café…).
Nous avons pu échanger sur les projets sociaux que nous mettons dans nos entreprises respectives, ceux qui fonctionnent bien et ceux qui sont à éviter.
Cela nous a permis de trouver de bonnes idées pour les futurs projets.
C’était très enrichissant et ça m’a rendu plus sure de moi.
« J’ai pu acheter un terrain et démarrer une petite exploitation de tomates en arbre grâce aux aides du commerce équitable » … Margarita Quíroz
Mon nom est Margarita Quiros, je travaille ici chez Ponte Tresa depuis maintenant 6 ans.
Je suis mariée et maman de 3 garçons. Je travaille à la culture, je suis responsable de l'entretien d’une partie des plantes dans une serre.
L’association des employés de la ferme a mis en place un projet qui permet à ceux qui le souhaitent de créer des petites exploitations agricoles en leurs accordant des prêts à des taux très intéressants pour ensuite revendre leur production aux autres travailleurs.
J’ai donc fait un prêt de 5000 Dollars grâce auquel avec mon mari nous avons pu acquérir un petit terrain de 500m2 dans la région d'Ibarra.
Sur ce terrain nous avons planté 1500 plants de tomates en arbre. C’est un fruit très apprécié ici en Equateur.
Pour moi cela me fait un deuxième revenu sûr, car tout ce que je produis est vendu à la ferme.
Je vends mes tomates au prix de gros, ainsi mes collègues bénéficient de tarifs plus intéressants que dans les petits commerces.
Tout le monde est gagnant.
« Je suis père de 4 enfants,
alors le projet de pédiatrie et pharmacie de ma ferme, est une aide précieuse pour ma famille »
... José Antonio Paitán
Moi c'est José Antonio, je travaille chez Hoja Verde, dans la salle de tri.
Je suis chargé de la classification et de l'emballage des roses.
La ferme a un accord avec le Docteur Ramos.
C’est le médecin de mes 4 enfants.
Chaque année tous les employés ont droit à 6 tickets de consultation pour chacun de leurs enfants.
A chaque visite le Docteur rempli un formulaire jaune avec la date de consultation et l’ordonnance médicale.
Avec ce formulaire je vais à la pharmacie et je ne paie que 15% de la valeur des médicaments.
Le reste est couvert par le comité paritaire et l’argent du commerce équitable.
Grâce à ce projet je peux faire soigner mes enfants dans les meilleures conditions.